Bienvenue sur le blog de Soif de lire

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dimanche 17 mai 2015

Raphaëlle Bacqué, Mana Neyestani, Karim Miské et Ingrid Thobois seront les derniers invités avant l'été !

 Vendredi 5 juin à 19h
Rencontre avec Raphaëlle Bacqué à l’occasion de la parution de « Richie » (Grasset)

RICHIE. C’est ainsi que ses étudiants le surnommaient, scandant ce prénom, brandissant sa photo, comme s’il s’agissait d’une rock star ou d’un gourou. Le soir de sa mort énigmatique dans un hôtel de New-York, une foule de jeunes gens se retrouva, une bougie à la main, devant le temple de la nomenklatura française, Sciences Po. Quelques jours plus tard, le visage mélancolique de Richard Descoings couvrait la façade de l’église Saint-Sulpice. Sur le parvis, politiques,  grands patrons et professeurs défilèrent silencieusement, comme si l’on enterrait un roi secret. Au premier rang, l’épouse et le compagnon pleurèrent ensemble sa disparition.
Après des années d’enquête, Raphaëlle Bacqué nous livre ce destin balzacien : l’ascension vertigineuse au cœur de la vie politique française d’un fils de bonne famille, amateur de transgression. Un de ces hommes qui traversent leur temps et le transforment. Il a fait de Sciences Po le vivier de tous les pouvoirs. Distribuant à l’élite des cours rémunérés, faisant de son conseil d’administration une pièce maîtresse de l’échiquier politique, le Tout Paris l’adorait. Mais il a aussi ouvert les amphithéâtres aux élèves des banlieues. Envoyé ses étudiants dans les universités les plus prestigieuses du monde. Changé la vie de milliers de jeunes gens. Tout juste s’interrogeait-on sur ce directeur homosexuel, pourtant marié à une femme dont il avait fait sa principale adjointe.
Raphaëlle Bacqué est grand reporter au Monde. Elle est l’auteur de plusieurs livres, parmi lesquels La femme fatale (avec Ariane Chemin), sous la couverture jaune : Le dernier mort de Mitterrand (Prix Aujourd'hui).
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Jeudi 11 juin à 18h30

Rencontre avec Mana Neyestani à l’occasion de la parution du « Petit manuel du parfait réfugié politique » 
(éditions ça et là / ARTE) 

Après Une métamorphose iranienne, dans lequel l’auteur racontait avec retenue mais aussi une pointe de cynisme et d’humour son exil d’Iran, c’est à Paris que se déroule le nouvel ouvrage de Mana Neyestani. Suite à son arrivée en France début 2011, Mana et sa femme entament rapidement des démarches pour devenir réfugié politique. Après avoir testé de première main l’infernal système répressif iranien, Mana se trouve alors confronté à un univers certes beaucoup moins violent mais tout aussi kafkaïen pour les demandeurs d’asile, celui de l’administration française. Après un an et demis de tracasseries éreintantes, il parvient finalement à obtenir le statut tant convoité, ce qui en dit long sur les difficultés que peuvent rencontrer les demandeurs d’asile qui, pour la plupart, n’ont pas un dossier aussi documenté que le sien. Il décide alors d’en tirer un livre, entre bande dessinée autobiographique, autofiction et dessin de presse. 
Mana Neyestani raconte le quotidien d’un apprenti réfugié politique dans la ville-lumière, les tracasseries administratives poétiquement mises en scène, les fameux parisiens dont la réputation n’est plus à faire... Un Petit manuel du parfait réfugié politique à l’humour sec et tranchant.
Né à Téhéran en 1973, Mana Neyestani a une formation d’architecte, mais il a commencé sa carrière en 1990 en tant que dessinateur et illustrateur pour de nombreux magazines culturels, littéraires, économiques et politiques. Il devient illustrateur de presse à la faveur de la montée en puissance des journaux réformateurs iraniens en 1999.
  Catalogué comme dessinateur politique, Neyestani est ensuite contraint de faire des illustrations pour enfants. Celle qu’il a faite en 2006 a conduit à son emprisonnement et à sa fuite du pays. Entre 2007 et 2010, il vit en exil en Malaisie, en faisant des illustrations pour des sites dissidents iraniens dans le monde entier. Dans la foulée de l’élection frauduleuse de 2009, son travail est devenu une icône de la défiance du peuple iranien. En 2012, il publie en France le récit de son emprisonnement et de sa fuite d’Iran, "Une Métamorphose Iranienne" (coédition çà et là / Arte). Mana Neyestani a remporté de nombreux prix iraniens et internationaux, plus récemment, le Prix du Courage 2010 du CRNI (Cartoonists Rights Network International ). Membre de l’association Cartooning for Peace, il a reçu le Prix international du dessin de presse, le 3 mai 2012, des mains de Kofi Annan. Mana Neyestani est réfugié politique en France depuis 2011 et vit à Paris avec sa femme.
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Vendredi 19 juin à 19h

Rencontre avec Karim Miské à l'occasion de la parution de "N’appartenir »(éditions Viviane Hamy)

N'appartenir, ou quand la colère se fait salvatrice et pleine d'humour. Né d'un père mauritanien, diplomate et musulman et d'une mère française, assistante sociale, professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie aux yeux de ses contemporains : une «tête d'Arabe avec des manières de Blanc». Sans cesse ballotté entre toutes ses identités, il fera le choix de n'en accepter aucune. Mais son miroir et les regards ne lui feront jamais oublier qu'il est le bâtard, le paria. 
Perdu entre plusieurs mondes - religieux, ethniques, culturels, politiques -, entre plusieurs pays - la France, la Mauritanie et même l'Albanie d'Enver Hoxha -, il découvre la littérature et décide qu'elle sera son refuge. Pour lui, le seul antidote possible se trouve dans la voix des autres, Arendt, Sartre, Orwell, Manchette, Patti Smith ou encore Johnny Rotten. Cocasse, enlevé, généreux, provocateur et nécessaire, N'appartenir est un cri de liberté, à la fois récit d'un parcours atypique et radioscopie de la complexité de l'humain. 
C'est un miroir tendu à celui qui refuse les mensonges sur lesquels toutes les sociétés se sont construites.

Karim Miské est né en 1964 à Abidjan d’un père mauritanien et d’une mère française. Il grandit à Paris avant de partir étudier le journalisme à Dakar. De retour en France, il réalise depuis vingt ans des films documentaires sur des sujets aussi divers que la bio-éthique, les néo-fondamentalismes juifs, chrétiens et musulmans, en passant par la surdité (pour lequel il apprend le langage des signes).Ses films sont diffusés sur Arte, France 2, Canal +, Channel four et bien d’autres chaines de télévision à travers le monde. En 1997, il publie dans l’ouvrage collectif Le livre du retour (éditions Autrement), un récit qui relate sa découverte du monde arabe, de l’Afrique et de l’Islam lors de son premier voyage en Mauritanie, à l’âge de quinze ans, ainsi que les rapports complexes qu’il entretient depuis avec les différentes composantes de son identité.
À partir de 2010, il écrit plusieurs tribunes sur la racialisation de la société française pour Rue 89 et Le Monde. Il a tenu un blog, « Chronique des années dix », sur le site des Inrockuptibles et écrit son premier roman « Arab jazz ».
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Vendredi 26 juin à 19h

Rencontre avec Ingrid Thobois à l’occasion de la parution de « le plancher de Jeannot » (éditions Buchet-Chastel)

À la mort de son père, Jeannot est contraint de quitter dans l’urgence l’Algérie et la guerre : c’est à lui, désormais, de s’occuper de la ferme, de sa mère et de sa sœur Paule. Cette famille du Béarn, réduite à un trio fusionnel, va progressivement se couper du monde et s’enfoncer dans un délire paranoïaque dont témoigne, aujourd’hui encore, le « Plancher de Jeannot », exposé à l’entrée de l’hôpital Sainte-Anne à Paris.
La voix de Paule, brute et poétique, s’élève pour nous faire entendre le récit de cette tragédie familiale, librement inspiré d’une histoire vraie. Dans une langue envoûtante, ce monologue aux résonances antiques nous mène aux frontières du silence pour nous hanter durablement.

Née en 1980, Ingrid Thobois a passé plusieurs années à l’étranger entre voyages et missions de développement. Couronnée par le prix du premier roman pour Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés, , elle a publié depuis L’Ange anatomique, Le Simulacre du printemps et Sollicciano qui a obtenu le prix Thyde Monnier de la SGDL. Elle écrit également pour la jeunesse.
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jeudi 30 avril 2015

Un uppercut, voilà ce que nous expédie Karim Miské ! Un récit choc à lire absolument !!!!


"N'appartenir" de Karim Miské (éditions Viviane Hamy)
Né d’un père mauritanien, diplomate et musulman, d’une mère française, assistante sociale, professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie aux yeux des autres. Sans cesse ballotté entre une identité et une autre, il essaiera d’ « appartenir » à toutes pour finalement n’en accepter aucune. Mais son miroir et les autres lui renverront toujours l’image du bâtard, du paria. 
Documentaires, scénarii, livres, tous ses travaux tourneront indéfiniment autour de thème de l’ « appartenance ». Perdu entre différents mondes, Arabe, Blanc, Chrétien, Athée, Musulman, Noir, communiste ; entre plusieurs pays, la France, la Mauritanie, et même l’Albanie d’Hoxha pour laquelle s’est passionnée sa mère, Karim Miské s’est trouvé un refuge, un navire qui l’aide à traverser la vie : la littérature. Les mots des autres pour échapper à ceux de ses proches. 
N’appartenir, comme son titre le laisse présager, refuse toute relégation dans une quelconque catégorie. Il est à la fois essai, récit, témoignage, autobiographie, radioscopie de la complexité du monde, ou encore l’expression d’une colère salvatrice et pleine d’humour ! 
Récit d’un parcours atypique, d’une blessure encore vive, de souvenirs d’enfance, N’appartenir raconte une histoire universelle, nourrie des lectures d’Arendt, Sartre, Balzac, Orwell, Manchette, des musiques de Johnny Rotten, Patti Smith, Janis Joplin, Jimi Hendrix. De celles et ceux qui ont dit la réalité écorchée, dissimulée et emmurée dans l’hypocrisie et le mensonge de toutes les sociétés. 
Enlevée, cocasse, généreuse, provocatrice, à la fois réflexion politique, sociologique, philosophique, cette explosion est un miroir tendu au lecteur qui pourra s’y reconnaître, à celui qui refuse d’appartenir.
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lundi 27 avril 2015

lundi 20 avril 2015

RAPPEL : Nicolas Wild le mardi 21 avril, Romain Puertolas le jeudi 23 avril.

Mardi 21 avril à 19h

En attendant de rencontrer Mana Neyestani à soif de lire le 19 juin ...


"Petit manuel du parfait réfugié politique" de Mana Neyestani (coédition çà et là / ARTE Éditions)
Après "Une métamorphose iranienne" (!!!) dans lequel l’auteur racontait avec retenue mais aussi une pointe de cynisme et d’humour son emprisonnement dans les geôles iraniennes et son exil d’Iran, c’est à Paris que se déroule le nouvel ouvrage de Mana Neyestani. Suite à son arrivée en France début 2011, Mana et sa femme entament rapidement des démarches pour devenir réfugiés politiques. Après avoir testé de première main l’infernal système répressif iranien, Mana se trouve alors confronté à un univers certes beaucoup moins violent mais tout aussi kafkaïen pour les demandeurs d’asile, celui de l’administration française. Après un an et demis de tracasseries éreintantes, il parvient finalement à obtenir le statut tant convoité, ce qui en dit long sur les difficultés que peuvent rencontrer les demandeurs d’asile qui, pour la plupart, n’ont pas un dossier aussi documenté que le sien. Il décide alors d’en tirer un livre, entre bande dessinée autobiographique, autofiction et dessin de presse.
Mana Neyestani raconte le quotidien d’un apprenti réfugié politique dans la ville-lumière, les tracasseries administratives poétiquement mises en scène, les fameux parisiens dont la réputation n’est plus à faire... Un Petit manuel du parfait réfugié politique à l’humour sec et tranchant.
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Le livre posthume de Charb



"Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes" de Charb (éditions Les Echappés)

Un livre posthume auquel Charb venait de mettre le point final juste avant l'attentat des locaux de Charlie Hebdo dont il a été une des victimes.
Accusé depuis des années de multiplier les provocations contre les musulmans, ce livre entendait en finir une fois pour toutes avec les soupçons de dérive qui pesaient sur une rédaction aujourd'hui décimée.








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Le dernier grand roman d'Edgar Hilsenrath "le conte de la dernière pensée" enfin réédité !!!!!


Le conte de la dernière pensée" d'Edgar Hilsenrath (

éditions du Tripode)
Le vieux Thovma Khatisian n’est plus particulièrement séduisant. « Tu es affreux, Thovma Khatisian. Aucune femme ne s’éprendrait de toi, à part ta mère. Tes yeux sont chassieux et rivés au sol. De ta bouche entrouverte s’écoule de la salive puante. » Le pauvre bougre est même sur le point d’expirer. Et il se souvient dans une dernière pensée de sa vie tumultueuse. Né en 1915, durant le génocide arménien, il porte dans sa chair la mémoire d’un peuple décimé...
Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Le livre mêle avec virtuosité le tragique et la farce ; il rejoint ainsi par sa puissance les autres romans, désormais cultes, de l’auteur : Nuit, Le Nazi et le Barbier et Fuck America. Le Conte de la dernière pensée a reçu en 1989 le prix Alfred Döblin.
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jeudi 2 avril 2015

Rage, brutalité et sensualité ....


"Amour, Colère et Folie" de Marie Vieux-Chauvet (éditions Zulma)

Un roman d'une force et d'une émancipation hors du commun, un couteau plongé dans les passions sexuelles, sociales, raciales et politiques d'une ville de province d'Haiti ...
« Parler de la romancière Marie Chauvet c’est parler d’un seul livre, mais quel livre ! Son roman "Amour, Colère et Folie" est devenu avec le temps le grand roman des années noires de la dictature de Duvalier, communément appelé Papa Doc. L’histoire du livre est en elle-même une simple tragédie. Marie Chauvet vient de la bonne bourgeoisie de Port-au-Prince. Elle fait partie d’un groupe littéraire dans le vent, elle écrit, enfin elle mène une vie à la fois intellectuelle et mondaine sous une dictature déjà sanglante. Gallimard réunit en 1968 (l’année de toutes les subversions) trois de ses récits sous un titre général : Amour, Colère et Folie. Jusque-là tout va bien. Comme elle n’avait produit que quelques légers récits, personne dans son entourage ne semblait avoir pris la mesure du manuscrit qui s’est révélé être une déconstruction en règle de la dictature. Un texte crépitant d’intelligence, précis et violent. Le regard froid et objectif de Chauvet semblait n’épargner personne. On avait déjà vu cela dans le temps mais jamais de la part d’une femme. Enfin le grand roman qui expose les ficelles pourries de la dictature. La rumeur circule à Port-au-Prince que François Duvalier, après avoir lu le roman, est entré dans une folle fureur, ce qui mettrait l’auteur et sa famille en grand danger. Le mari de Chauvet rachète immédiatement de Gallimard tout le stock qu’il fait disparaître dans un ultime effort pour calmer le Moloch. […]
Voilà que quarante-six ans après qu’on l’a réduite au silence (l’horreur absolue pour un écrivain), la voix claire et pure de cette romancière lucide et indomptable refait surface. Une dernière chance pour entendre son chant. » Dany Laferrière

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samedi 28 mars 2015

Un mois d'avril plein de belles surprises !

Mardi 21 avril à 19h

Du polar en Inde .... Noir !!!!!

"Les origines de l'amour" de Kishwar Desai

Kishwar Desai est une journaliste et une femme de lettres indienne dont les romans drôles et pamphlétaires sont essentiellement consacrés à la condition des femmes en Inde.
Après l'excellent "Témoin de la nuit" (éditions de l'aube) dans lequel "naissait" le personnage de Simran Singh, une travailleuse sociale peu conventionnelle, "les origines de l'amour" nous emmène dans une clinique chic de la banlieue de Delhi dont la spécialité est de chercher des mères porteuses pour de riches étrangers en mal d’enfants.... On imagine déjà le pire !
Dans ce deuxième roman noir, Kishwar Desai continue à nous promener dans les méandres de la société Indienne et elle nous en montre les contradictions, les traditions, les chocs culturels ou religieux. La GPA, au cœur d’une polémique dans de nombreux pays occidentaux, est également discutée et parfois contestée en Inde, où elle fait l’objet d’un véritable marché, très fructueux pour certains.
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mercredi 11 mars 2015

Les aventures d’un jeune dealer de Nairobi : un récit virevoltant entre rires et larmes !!!!!


Bingo's run de James A. Levine (éditions Piranha)

Bingo Mwolo est le coureur à pied le plus rapide de Nairobi… et sans doute du monde. À quinze ans, il en paraît à peine dix et c’est grâce à cela et à sa rapidité qu’il parvient à ne pas se faire remarquer par les policiers corrompus lorsqu’il court livrer leurs doses de drogue aux clients blancs de son boss.
Après avoir été le témoin du meurtre du plus important dealer de Nairobi, la vie pourtant déjà risquée de Bingo devient bien plus dangereuse encore. Pris au beau milieu d’une lutte entre parrains de la pègre, il trouve refuge dans un étrange orphelinat dirigé par un prêtre qui ne fait pas que propager la parole de Dieu mais est également à la tête d’un commerce lucratif et peu honnête. Et puis, il y a aussi Thomas Hunsa, un peintre, client de Bingo, qu’il croit être son meilleur atout pour échapper à la misère si il arrive à persuader le monde qu’il n’est pas seulement le coureur le plus rapide, mais aussi le meilleur marchand d’art de Nairobi…
À l’instar des Cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini ou du Tigre blanc d’Aravind Adiga, Bingo’s run est un roman attachant qui entraîne le lecteur à la découverte d’une culture étrangère bien peu connue. C’est aussi une histoire pleine de rebondissements inattendus, contée avec tendresse, celle d’un jeune héros qui tente de survivre dans une Nairobi violente et bouillonnante.
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mercredi 18 février 2015

En mars, il va falloir venir toutes les semaines à soif de lire !

Et oui, la librairie sera fermée du 21 février au 9 mars mais après on s'y remet sérieusement !!!!

Jeudi 12 mars de 18h30 à 20h

Atelier d'écriture animé par Juliette Mouquet
15 euros (une boisson comprise) sur inscription




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Jeudi 19 mars à 19h

Présentation du livre "On a besoin d'un fantôme" d'Hanuš Hachenburg (éditions Rodéo d'âme) : une pièce de théâtre écrite clandestinement par un enfant juif en 1943.
L'ouvrage sera présenté par Claire Audhuy, directrice du collectif Rodéo d'âme, auteur et metteur en scène.



Dans le royaume d’Analphabète Ier, la police ramasse tous les ossements humains pour créer un fantôme d’État. Les centres de ramassage se remplissent des vieillards du royaume : Honza livre son grand-père famélique pour le bien de la nation, le Juif implore le tyran, et la Mort ne fait plus peur…
Interné dans le ghetto de Terezín à l’âge de treize ans, Hanuš Hachenburg écrivit clandestinement On a besoin d’un fantôme, une réécriture bouffonne du nazisme qui se rit des bourreaux et de leurs complices. À l’origine, le manuscrit parut dans le magazine clandestin Vedem, auquel contribuaient une quarantaine de jeunes rédacteurs.
Éditée pour la première fois, cette oeuvre étonnante et lucide est accompagnée ici de poèmes du jeune auteur. Cette édition augmentée permet de mieux mesurer la résistance artistique des enfants de Terezín et l’incroyable talent d’un garçon assassiné à Birkenau en juillet 1944.

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Mardi 24 mars à 19h

Rencontre avec Valérie Zenatti, auteur de romans pour adultes ("Jacob, Jacob", "Les âmes soeurs", "Ultimatum" ... ) et de romans jeunesse ("Une bouteille dans la mer de Gaza", "quand j'étais soldate" ....)
La rencontre sera animée par Eric Pessan, écrivain en résidence à Strasbourg. 





Valérie Zenatti est une auteure française prolixe ! Elle a publié quatre livres aux éditions de l'Olivier et plusieurs livres pour la jeunesse. Elle est également scénariste pour le cinéma et traductrice d'Aharon Appelfeld en France.
Son dernier roman, "Jacob, Jacob" (L'Olivier, 2014) a connu un vif succès critique et public. Sélectionné pour le prix Femina et le prix du Style et finaliste du prix Médicis. "Plus que sur la mémoire collective, Jacob, Jacob s'est construit sur le socle des souvenirs ou objets de famille (une photo, une carte postale...). L'imagination et l'écriture ont fait le reste. Car, ici, le pays des origines, mille fois perdu et retrouvé, c'est la langue française, bousculée, magnifiée, qui se charge de l'inventer..."
Un roman étonnant de force, de chaleur, de justesse." (Catherine Simon - Le Monde du 4 septembre 2014)
Son livre pour adolescents "Une bouteille dans la mer de Gaza , paru en 2005, lui a valu une vingtaine de prix et a été traduit dans une quinzaine de langues. Il a été adapté par elle-même pour le cinéma.


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Vendredi 27 mars à 19h

Rencontre avec Nicolas Hénin, auteur de "Jihad Academy"
(parution le 25 février aux éditions fayard).
La rencontre sera animée par Marco Nassivera, rédacteur en chef d'ARTE reportage

À force de répéter que le pire est toujours certain, il finit par se réaliser. La menace terroriste nous a rattrapés. Que ce soit par l’invasion de l’Irak en 2003 ou la non-intervention en Syrie depuis 2011, nous avons alimenté la radicalisation. Et nous continuons de la nourrir, par nos compromissions diplomatiques avec des dictateurs, par notre refus d’entendre la souffrance des peuples, par notre incapacité à produire un contre-discours. Quelle est la responsabilité de nos sociétés dans la fabrique de ces nouveaux djihadistes ? Comment se forment-ils ? Comment avons-nous fait le jeu de l’État islamique et relayé sa propagande pour lui permettre de recruter au sein de nos quartiers toujours plus de candidats prêts à se battre au nom d’un islam fantasmé ? Nicolas Hénin livre ici un plaidoyer à charge contre l’Occident qui a, par ses erreurs ou son inaction, contribué au fiasco. Avec des pistes, aussi, pour tenter de réparer ce qui est encore possible.
Reporter indépendant (Le Point, Arte…), Nicolas Hénin a passé la plus grande partie de sa carrière entre l’Irak et la Syrie. De la chute de Bagdad à la prise de Raqqa, il a été témoin des événements qui ont conduit à l’émergence de l’État islamique et a fréquenté au plus près les djihadistes. Enlevé le 22 juin 2013 et retenu otage en Syrie, il est libéré avec trois autres otages français, le 18 avril 2014.

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Samedi 28 mars de 15h à 17h30

Rencontre - dédicace avec Nicolas Hénin et Pierre Torrès, auteurs et illustrateur de "Papa Hérisson rentrera-t-il a la maison?" (parution le 11 mars aux éditions Flammarion) ; un album jeunesse dont l'idée a jailli lorsque Nicolas et Pierre étaient en captivité en Syrie.

Nicolas Hénin a pris son plus beau papier et sa plus belle plume. Et Pierre Torres s'est appliqué avec son gros tube de peinture...



Pour nourrir sa famille, un hérisson entre dans le panier à pique-nique d'une famille qui ne le remarque pas et l'emporte. D'abord enfermé dans une boîte par un petit garçon, il s'enfuit et vit de nombreuses péripéties avant de retrouver les siens.
Nicolas Hénin est journaliste reporter. Pierre Torrès est journaliste photographe. Enlevés le 22 juin 2013 et retenus en otage en Syrie, il sont libérés le 18 avril 2014.

mardi 10 février 2015

Les vacances de soif de lire !!!

La librairie sera fermée pour cause de vacances

du vendredi 20 février 19h au mardi 8 mars 10h.

Pensez à faire le plein de bonnes lectures
pour les longues soirées hivernales !!!!!




Les 3 coups de coeur de début 2015 des libraires d'A.LIR !
Vous les trouverez en piles sur nos tables !!!!


Litt étrangère : "Americanah" de Chimananda Ngozi Adichie











  Litt française : "Amours" de Léonor de Recondo

  



 
 



Litt jeunesse : "Le livre de Perle" de Timothée de Fombelle

vendredi 23 janvier 2015

A soif de lire, pas le temps de s'ennuyer en février ...


Jeudi 5 février à 19h De l'aventure, des larmes, de l'amour ....
           

                                                                  
Il en rêvait depuis l'adolescence : devenir grand reporter.
Alors quand Pierrot, tout juste diplômé, se voit proposer une mission au Sri Lanka, il fonce, emmené par une journaliste un peu loufoque dont il est le caméraman, l'esclave puis l'associé. D'un reportage à l'autre, il sillonne l'Asie, avec pour jardin l'Hindoustan. Des fumeurs de cannabis de l'Himalaya aux êtres-bigorneaux du Japon de l'après-tsunami, des sâdhus nus du Gangeaux vrais-faux talibans de Karachi, Pierrot croisera des personnages truculents, démoniaques ou célestes, rencontrera l'amour et la mort.
Une plongée fascinante à la découverte de l'Inde et de lui-même.


Constantin Simon est reporter pour la télévision française, installé depuis sept ans
à New Delhi. India Express est son premier roman.



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Vendredi 6 février à 19h

Lectures argentines et tango ....

Nathalie
Eberhardt nous lira des extraits d'une sélection de romans argentins publiés par "La dernière goutte", la maison d'édition qui aime le verbe, les mots, ce qui claque, ce qui fuse, ce qui gifle et qui griffe et qui mord.

Intermèdes de musique argentine pour vous remettre de vos émotions !


















 
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Vendredi 13 février à 19h

La soirée dont VOUS êtes les lecteurs/lectrices (saison 2) !
Certain(e)s d'entre vous avaient déjà participé à l'aventure en décembre et à la demande générale, on recommence (avec un verre de vin à la min cette fois-ci !...)

Pour cette saison 2, le principe reste presque le même mais je vous demanderai de venir avec une lettre de votre choix (
historiques, inattendues, farfelues, personnelles, gaies, tristes, toutes les lettres sont les bienvenues ...) d'une page maximum.

Pour cette soirée, merci de bien vouloir vous inscrire ...