ses contes musicaux pour petits et grands
les mercredis 1er, 8 et 15 décembre à 14h30
le samedi 4 décembre à 11h00
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Deux récits se croisent : celui d'une fillette qui grandit, enfant dominée par sa mère et attachée à la cellule familiale, adolescente vulnérable, épouse docile puis finalement émancipée et celui de professionnels - dresseur de loups, boucher, gardien de zoo, soigneur - décrivant leur relation avec le monde animal, derrière les cages, dans les abattoirs ou les laboratoires. Peu à peu, êtres humains et animaux se croisent et se répondent. Olivia Rosenthal tisse avec précaution le lien entre eux, la pseudo-liberté de l'un et la soumission de l'autre.
Beaucoup d'humour, beaucoup de poésie aussi dans ce roman qui raconte nos illusions, notre faiblesse humaine, notre désir de domination, la sauvagerie animale que nous cachons au fond de nous.
Eté 1984 : deux jeunes "punkettes" autrichiennes de dix-sept ans, Ulli et Edi décident sur un coup de tête de partir passer quelques semaines en Italie, sans papiers d’identité, avec pour seul bagage leurs sacs de couchage et les vêtements qu’elles ont sur le dos. Leur voyage durera deux mois, et les mènera de Vienne à Vérone, en passant par Rome et Naples pour terminer en Sicile...
Trop n’est pas assez est le récit autobiographique de cette aventure, à travers les quelques bonnes rencontres et les très nombreuses galères de Ulli et Edi. Après un départ presque bucolique à travers les Alpes, leur parcours se transforme progressivement en cauchemar : les deux femmes sont confrontées à une constante violence sexuelle, des macs italiens jusqu’aux mafiosi siciliens. Elles continueront leur voyage jusqu’au bout, envers et contre tout.
Ulli Lust raconte ce trip initiatique sur le mode de la tragi-comédie, sans aucune complaisance, avec beaucoup de retenue et une bonne dose d’humour. Publié en octobre 2009 en Allemagne, Trop n’est pas assez a connu un énorme succès critique depuis sa parution.
Martin Terrier était pauvre, esseulé, bête et méchant, mais pour changer tout ça, il avait un plan de vie beau comme une ligne droite.Après avoir pratiqué dix ans le métier d’assassin, fait sa pelote et appris les bonnes manières, il allait rentrer au pays retrouver sa promise et faire des ronds dans l’eau... Mais pour se baigner deux fois dans le même fleuve, il faut que beaucoup de sang passe sous les ponts...
Tardi nous revient avec l’adaptation d’un roman noir de Jean-Patrick Manchette. Manchette, c’est le néo-polar à la française des années 70 et 80. Social et politique. Ça parle de l’époque. C’est froid, très efficace. Tardi l'adapte et c'est un événement ! Sans doute une de ses adaptations les plus ambitieuses !
Un régal !!!!
L'auteur a voulu réhabiliter le rôle des mères en temps de guerre. Les véritables héros de son histoire ne sont donc pas les combattants russes ou indépendantistes, qu'on glorifie d'un côté comme de l'autre, mais les mères. Toujours prêtes à se sacrifier pour un enfant, ou un petit-enfant. C'est dans les situations les plus extrêmes qu'elles révèlent leur force doublée d'une abnégation sans borne. Des mères qui cachent les enfants, gardent les secrets, négocient elles-mêmes avec les terroristes au prix de tous les dangers.
« Les mères ont plus à voir avec la guerre qu’elles ne l’imaginent. Au contraire de ce que tous pensent. Plus que les autres, les mères ont horreur de perdre (…). Tout le monde a une mère, même la pire canaille, le pire bourreau. Mais c’est tout de même une sorte de fanatisme », déclare l’un des personnages.
Un magnifique roman !!!!
Quelques mots de l’auteur :
« Tout ce qui est raconté ici est vrai. Tout ce qui est inventé ici est vrai aussi. Bien au-dessous de la réalité. Ce n’est pas une fiction. J’ai dit qu’un historien avait enquêté, reconstitué, interrogé, avec rigueur et précision, des gens du train et hors du train. J’ai lu tout cela, pour ne pas mentir. J’ai lu tout ce que je pouvais, pour ne pas tricher. Ne pas faire le malin. Le moins possible. Mais même en sachant ce que je savais, en lisant ce que j’avais lu, je ne pouvais que mentir. L’inimaginable doit être imaginé. Là où aucune image ne peut se former, il faut former une image. Une image injuste. Alors tout ce qui est raconté est faux. Ce n’est pas un livre d’Histoire. L’Histoire est bien pire. Irréelle. Ceci est un roman. »