"Où j'ai laissé mon père" de Jérôme Ferrari (à paraître le 18 août)
1957, Alger. Le capitaine André Degorce retrouve le lieutenant Horace Andreani avec lequel il a affronté l'horreur des combats puis de la détention en Indochine. Désormais, les victimes sont devenues bourreaux. Autour de Tahar, figure étonnamment christique de la rébellion, les deux hommes devront trouver les armes pour affronter leurs trahisons intimes.
A travers trois personnages inoubliables, rassemblés dans la douleur par les injonctions de l’Histoire, Jérôme Ferrari, avec une magnifique intransigeance et dans une écriture somptueuse, invite le lecteur à affronter l’intimidante souveraineté de l’épreuve au prix de laquelle se conquiert toute liberté digne de ce nom.
Où j’ai laissé mon âme ? Au fil de chaque page cette question est présente.
RépondreSupprimerLe narrateur, personnage principal nous livre une introspection sans concession. Il nous emmène avec lui au cœur de sa vie, de ses choix et de ceux qu’il n’a pas su faire. Victime qui devient bourreau et qui cherche à savoir comment et pourquoi.
Une écriture riche, intransigeante, bouleversante.
Et moi quel choix aurais-je fait dans un tel parcours ? … Cette question ne pourra pas manquer de vous effleurer…