"Les foudroyés" de Paul Harding
Premier roman, Les Foudroyés, fut refusé par tous les éditeurs new-yorkais. Seule, une petite maison d'édition indépendante, Bellevue Literary Press, accepta de le publier ... à 500 exemplaires. Le succès fut immédiat, son livre fit l'objet de nombreuses réimpressions et il finit par obtenir, en avril 2010, le prestigieux Prix Pulitzer.
Que restera-t-il de nous après notre mort ? C'est l'un des thèmes de ce roman, et c'est la question qui agite Georges Crosby qui meurt, lentement mais sûrement, d'insuffisance rénale. Installé dans son salon, sous les yeux de sa famille réunie au grand complet, et entouré des horloges qu'il aimait collectionner et réparer, Georges est hanté par des souvenirs, mais aussi des cauchemars. Il convoque ses souvenirs d'enfance et en particulier l'image de son père. Howard Crosby, colporteur fantasque et bucolique qui sillonnait les routes pour vendre savon, chaussettes et casseroles pour quelques sous. Il était régulièrement frappé de crises d'épilepsie et, tout aussi régulièrement, foudroyé par la sublime beauté de la nature.
Dans ce roman étrange et beau, Paul Harding remonte le temps et les générations jusqu'aux origines de l'Amérique des pionniers. Il y tisse un lien entre les morts et les vivants, réunis au-delà des vicissitudes du temps.
Envoutant ....
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