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samedi 25 août 2012
Le nouveau bijou de Toni Morrison
"Home" de Toni Morrrison
L’histoire se déroule dans l’Amérique des années 1950, encore frappée par la ségrégation. Dans une Amérique où le « White only » ne s’applique pas qu’aux restaurants ou aux toilettes, mais à la musique, au cinéma, à la culture populaire. L’Amérique de Home est au bord de l’implosion et bouillonne, mais c’est ici la violence contre les Noirs américains, contre les femmes qui s’exprime. Les grands changements amorcés par le rejet du Maccarthisme, par la Fureur de vivre ou le déhanché d’Elvis n’ont pas encore commencés. En effet, les Noirs Américains sont brimés et subissent chaque jour le racisme et la violence institutionnalisés par les lois Jim Crow, qui distinguent les citoyens selon leur appartenance « raciale ». Pour eux, le moindre déplacement, même le plus simple, d’un état à l’autre, devient une véritable mission impossible. En réponse à cette oppression, l’entraide et le partage – facilités par l’utilisation du Negro Motorist Green Book de Victor H. Green qui répertorie les restaurants et hôtels accueillant les noirs dans différents états – sont au cœur des relations de cette communauté noire dans une Amérique à la veille de la lutte pour les droits civiques.
La guerre de Corée vient à peine de se terminer, et le jeune soldat Frank Money rentre aux Etats-Unis, traumatisé, en proie à une rage terrible qui s’exprime aussi bien physiquement que par des crises d’angoisse. Il est incapable de maintenir une quelconque relation avec sa fiancée rencontrée à son retour du front et un appel au secours de sa jeune sœur va le lancer sur les routes américaines pour une traversée transatlantique de Seattle à Atlanta, dans sa Géorgie natale. Il doit absolument rejoindre Atlanta et retrouver sa sœur, très gravement malade. Il va tout mettre en œuvre pour la ramener dans la petite ville de Lotus, où ils ont passé leur enfance. Lieu tout autant fantasmé que détesté, Lotus cristallise les démons de Frank, de sa famille. Un rapport de haine et d’amour, de rancœur pour cette ville qu’il a toujours voulu quitter et où il doit revenir. Ce voyage à travers les États-Unis pousse Frank Money à se replonger dans les souvenirs de son enfance et dans le traumatisme de la guerre ; plus il se rapproche de son but, plus il (re)découvre qui il est, mieux il apprend à laisser derrière lui les horreurs de la guerre afin de se reconstruire et d’aider sa sœur à faire de même.
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jeudi 23 août 2012
Malicieux et sensuel !

Dessous de Leela Corman (éditions ça et là)
"Dessous" décrit va vie tumultueuse de deux sœurs issues de la communauté juive dans le Lower East Side de New York du début du 20ème siècle. Esther et Fanya sont deux sœurs jumelles, nées vers 1902 dans ce quartier presque exclusivement composé d’immigrants en provenance d’Europe de l’Est et fraîchement débarqués aux États-Unis. Leur mère tient un atelier de confection et trompe allègrement son mari, un homme effacé. Les deux sœurs s’éloignent du giron familial dès l’adolescence, Fanya commence à travailler pour une avorteuse qui fera son éducation scolaire et politique. Esther fascinée par des danseuses d’un théâtre burlesque local y prend des cours de danse tout en travaillant comme bonne à tout faire dans la maison close attenante. Les chemins des deux sœurs pourtant très liées l’une à l’autre vont progressivement diverger, Esther devient rapidement à la fois danseuse et prostituée, sous le nom de Delilah, connaît un grand succès auprès de la gente masculine fortunée et devient une actrice célèbre. Fanya va prendre la relève de l’avorteuse, et s’enfoncer dans la précarité, refusant de se marier avec son ami d’enfance, Sal. Avec Dessous, Leela Corman décrit les difficultés de cette population immigrante de 1909 à la veille de la grande dépression, mais surtout brosse le magnifique portrait de deux femmes libres.
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jeudi 16 août 2012

"Géographie de la bêtise" de Max Monnehay
(parution le 23 août aux éditions du Seuil)
Lorsque Pierrot décide de fonder un « village des idiots » où lui et ses semblables pourront vivre en paix, sans plus avoir à souffrir d’ostracisme, il ignore qu’ils seront si nombreux à le suivre dans l’aventure. Bastien fait partie des dizaines d’appelés que Pierrot va réunir, au terme d’un Tour de France ébouriffant. Mais bientôt, leur bonheur fait des envieux, et ce Paradis terrestre miniature finit par attirer des hommes et des femmes qui n’ont rien à y faire. Face à cette menace, Pierrot imposera désormais à chaque nouvel arrivant un examen très spécial, un test de QI inversé, diablement efficace mais que Bastien trafiquera afin que puisse entrer au village et dans sa vie Elisa, la femme qu’il aime.
Géographie de la bêtise est un roman sur le Paradis impossible, une fable sur l’exclusion, sur tous ceux qui, loin d’être des « idiots », sont simplement incapables de vivre comme les autres.
A la fois provoquant et subversif, drôle et inquiétant, énigmatique et lucide ce roman sera définitivement un "grand cru" de ma rentrée littéraire !
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lundi 6 août 2012
Un petit tour "rue des voleurs" ....
"Rue des voleurs" de Mathias Enard (parution en août 2012 aux éditions actes sud)
«Rue des voleurs», c’est l’histoire de Lakhdar, un adolescent tangérois qui -banni du domicile familial- va être recueilli par une association islamiste pour laquelle il va devenir libraire. Car Lakhdar aime lire, mais pas seulement le Coran et les conteurs arabes, il se passionne pour les romans noirs des années 70, les lieux interlopes, les personnages sulfureux, l’alcool et le sexe. Le répit sera de courte durée et rattrapé par son destin il fuira d’abord vers le détroit, puis vers Algésiras et enfin vers Barcelone.
Mais c’est aussi l’histoire de son ami d’enfance Bassam qui, comme tant de jeunes Marocains, rêve de bières en terrasse, de filles légèrement vêtues et d’une vie plus facile en Europe, et qui deviendra la recrue idéale du cheikh Nouredine.
C’est encore l’histoire de Judit, une jeune étudiante espagnole de passage à Tanger pour y perfectionner son arabe, qui accompagnera toujours Lakhdar -de près ou de loin- dans sa fuite en avant.
En plus d’être un extraordinaire livre de voyage, ce roman ancré dans l’actualité des révolutions arabes et des crises européennes, est une vision réaliste des vicissitudes et des doutes de notre monde contemporain. Comment l’homme peut-il s’opposer à la folie de destruction qui l’entoure ?
Mathias Enard se glisse dans la peau de Lakhdar, nous confie ses désirs, ses attentes, ses doutes, ses cauchemars. Et le résultat est convaincant !
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jeudi 2 août 2012
Mon GROS coup de coeur de la rentrée !

Que vous soyez amateurs de voyages, d’aventures, de sciences, de biographies, de destins extraordinaires ou tout simplement de bons livres, vous tomberez sous le charme de «peste et choléra» !....
Car «peste et choléra» est le destin hors du commun d’Alexandre Yersin, un homme sobre, modeste, austère, misanthrope, un homme dont l’Histoire ne retiendrait qu’une seule chose : sa découverte du bacille de la peste et du vaccin anti-pesteux, si Patrick Deville n’avait pas été là pour nous révéler qu’il a aussi été explorateur, cartographe, physicien, photographe, horticulteur, éleveur, batisseur, géologue, météorologue ...
Il aura été le premier à rallier l’Annam au Kampuchea par voie terrestre ; le premier cycliste, motocycliste, automobiliste de l’Annam ; le premier (européen) à admirer le magnifique plateau de Lang Bian, aujourd’hui Dalat, magnifique et luxueuse station de montagne où l’empereur Bao dai avait fait construire son palais d’été.
Il aura aussi été le fondateur de L’institut Pasteur de Nha Trang, le premier importateur d’hévéas et d’»arbre à quinine» et de nombreuses espèces horticoles. Ce n’est pas pour rien qu’il est - aujourd’hui encore- célèbre au vietnam où de nombreuses rues, places ou établissements portent son nom
Alexandre Yersin, a été l’un des pionniers de l’institut Pasteur crée en 1887. Il aurait pu devenir un grand scientifique reconnu de tous mais il n’était intéressé ni par l’argent, ni par les fastes, ni par la reconnaissance. Il préfère arpenter le monde, toujours en éveil, gourmand d’un savoir encyclopédique dans tous les domaines.
Grâce à l’impressionnante correspondance de Yersin avec sa mère Fanny, sa soeur Emilie, ses collègues Pasteur, Roux, Calmette, Patrick Deville nous convie à un voyage foisonnant de détails et d’un réalisme surprenant sur les traces de Yersin.
Le tout servi par la plume intelligente, audacieuse et extraordianirement malicieuse de Patrick Deville.
Passionnant ! Une formidable aventure scientifique et humaine !
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Laissez vous enchanter ...
(parution le 23 août aux éditions Zulma)
Vous avez aimé Rosa Candida, vous adorerez L'embellie ...
C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande.
Quittée par son mari et appelée au secours par son amie Audur enceinte de jumeaux et mère du petit Tumi, un enfant handicapé affublé de prothèses auditives et d’une grave myopie, la narratrice va prendre la route accompagnée de ce dernier.
Elle qui ne désirait pas d’enfant, qui est d’une indépendance qui paraît presque louche dans ce petit pays austère et traditionnel, se lie d’amitié, d’amour, de soutien et de compréhension pour ce petit bonhomme différent. Une belle complicité va naître entre ces deux personnages que tout sépare.
"L'Embellie" enchante par la relation de plus en plus attentive entre la voyageuse et son petit passager. Les handicaps de Tumi deviennent autant d'attraits aux yeux de la narratrice qui affronte les péripéties de la vie avec une liberté jubilatoire, sur fond de blessure originelle.
Ce très beau roman nous fait aussi découvrir l'Islande profonde, hivernale, austère, sillonnée par une unique route circulaire qui permet aux bonnes nouvelles comme aux médisances de progresser parfois plus vite que le couple improbable formé par cette femme libre et cet enfant atypique.
Comique de situation, incidents en tous genres, rencontres amoureuses ou fatales avec une oie ou un mouton, personnages improbables, ponctuent ce "road book" qui est d'abord pour la narratrice un voyage intérieur et une interrogation sur l'apprentissage de la maternité.
"L'Embellie" se termine par 47 recettes de cuisine et une de tricot (des chaussons de bébé), glissées à l'oreille complice du lecteur.
Fantasque, décapant et jubilatoire : un enchantement !
Vous avez aimé Rosa Candida, vous adorerez L'embellie ...
C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande.
Quittée par son mari et appelée au secours par son amie Audur enceinte de jumeaux et mère du petit Tumi, un enfant handicapé affublé de prothèses auditives et d’une grave myopie, la narratrice va prendre la route accompagnée de ce dernier.
Elle qui ne désirait pas d’enfant, qui est d’une indépendance qui paraît presque louche dans ce petit pays austère et traditionnel, se lie d’amitié, d’amour, de soutien et de compréhension pour ce petit bonhomme différent. Une belle complicité va naître entre ces deux personnages que tout sépare.
"L'Embellie" enchante par la relation de plus en plus attentive entre la voyageuse et son petit passager. Les handicaps de Tumi deviennent autant d'attraits aux yeux de la narratrice qui affronte les péripéties de la vie avec une liberté jubilatoire, sur fond de blessure originelle.
Ce très beau roman nous fait aussi découvrir l'Islande profonde, hivernale, austère, sillonnée par une unique route circulaire qui permet aux bonnes nouvelles comme aux médisances de progresser parfois plus vite que le couple improbable formé par cette femme libre et cet enfant atypique.
Comique de situation, incidents en tous genres, rencontres amoureuses ou fatales avec une oie ou un mouton, personnages improbables, ponctuent ce "road book" qui est d'abord pour la narratrice un voyage intérieur et une interrogation sur l'apprentissage de la maternité.
"L'Embellie" se termine par 47 recettes de cuisine et une de tricot (des chaussons de bébé), glissées à l'oreille complice du lecteur.
Fantasque, décapant et jubilatoire : un enchantement !
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Un roman exceptionnel !
Grandiose, merveilleux, exceptionnel : la réputation du chef d’orchestre Alexis Kandilis est inégalée. Il est ovationné dans les plus grandes salles de concert
du monde de
New York à Vienne et de Londres à Tokyo. Chacune de ses prestations
laisse les spectateurs sans voix, exaltés. Au sommet de sa gloire, il
est pressenti pour être le maître d’oeuvre du projet B16, une
«compilation» discographique des plus grandes oeuvres de Beethoven.
Une biographie sur le maestro doit voir le jour.
Egocentrique, ambitieux, repu de sa propre gloire, entouré de personnes qui le maintiennent dans son narcissisme, Kandilis va commettre une indélicatesse vis à vis d’un de ces instrumentistes. Articles de journaux désobligeants, commérages dans les salons, la carrière de Kandilis va subir une véritable descente aux enfers. Sa certitude d’avoir un destin d’exception ne suffira pas à le protéger. Ses amis, sa famille, eux aussi persuadés que le temps finira par avoir raison des calomnies le lâcheront les uns après les autres ...
Le passé douloureux d’Alexis Kandilis, longtemps enfoui, va refaire surface, et c’est un personnage brisé, cherchant à comprendre les mécanismes du destin, luttant contre la folie et la démesure qui hante les pages de ce superbe roman.
Metin Arditi, lui même connaisseur et passionné de musique, décrit avec effervescence les concerts, la puissance des instruments, le souffle de la musique et nous livre une refléxion sur la fécondité de l’art mais aussi sur la fragilité humaine, et les différentes routes que prennent le hasard ....
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Une biographie sur le maestro doit voir le jour.
Egocentrique, ambitieux, repu de sa propre gloire, entouré de personnes qui le maintiennent dans son narcissisme, Kandilis va commettre une indélicatesse vis à vis d’un de ces instrumentistes. Articles de journaux désobligeants, commérages dans les salons, la carrière de Kandilis va subir une véritable descente aux enfers. Sa certitude d’avoir un destin d’exception ne suffira pas à le protéger. Ses amis, sa famille, eux aussi persuadés que le temps finira par avoir raison des calomnies le lâcheront les uns après les autres ...
Le passé douloureux d’Alexis Kandilis, longtemps enfoui, va refaire surface, et c’est un personnage brisé, cherchant à comprendre les mécanismes du destin, luttant contre la folie et la démesure qui hante les pages de ce superbe roman.
Metin Arditi, lui même connaisseur et passionné de musique, décrit avec effervescence les concerts, la puissance des instruments, le souffle de la musique et nous livre une refléxion sur la fécondité de l’art mais aussi sur la fragilité humaine, et les différentes routes que prennent le hasard ....
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Les libraires aiment .... un peu, beaucoup, passionnément !
(parution le 30 août aux éditions Attila)
Au début des années 1930, alors que le fascisme gagne du terrain dans la ville de Catane en Sicile, une jeune fille sort d'un cinéma après avoir vu «Pepe le moko» avec une idée en tête : devenir Jean Gabin !
Les critiques des libraires -dont soif de lire- sont dithyrambiques !!!
« Une magnifique fantaisie surréaliste. »Jacky, librairie Calligrammes (La Rochelle)
« Le petit bijou de la rentrée. À mettre entre toutes les mains. C’est juste magnifique ! »Romain, librairie du Tramway (Lyon)
« Le roman d’une époque, et d’une gamine hors du commun. Jubilatoire. Magnifique. Que du bonheur.»Natacha, librairie Les Halles (Niort)
« Le charme (dans son sens premier) opère à plein.C’est superbe. C’est le genre de livre que je me fais déjà une joie de défendre. »Emmanuel, librairie Ptyx (Bruxelles)
« Faites un gros tirage ! Succès de masse assuré ! C’est sûr que ce livre va être défendu par les libraires. »Claire, librairie Livres au Trésor (Liège)
« On n’a qu’une envie : avoir la même famille que Sapienza. Les déambulations de cette gamine dans la rue sont délicieuses. Un vrai plaisir ! »Jennifer, librairie Soif de lire (Strasbourg)
« Une plongée au coeur de la Sicile qui donne envie de lire tout Sapienza et de revoir les films de Gabin. »Antony, librairie Gibert Jeune (Paris)
Au début des années 1930, alors que le fascisme gagne du terrain dans la ville de Catane en Sicile, une jeune fille sort d'un cinéma après avoir vu «Pepe le moko» avec une idée en tête : devenir Jean Gabin !
Les critiques des libraires -dont soif de lire- sont dithyrambiques !!!
« Une magnifique fantaisie surréaliste. »Jacky, librairie Calligrammes (La Rochelle)
« Le petit bijou de la rentrée. À mettre entre toutes les mains. C’est juste magnifique ! »Romain, librairie du Tramway (Lyon)
« Le roman d’une époque, et d’une gamine hors du commun. Jubilatoire. Magnifique. Que du bonheur.»Natacha, librairie Les Halles (Niort)
« Le charme (dans son sens premier) opère à plein.C’est superbe. C’est le genre de livre que je me fais déjà une joie de défendre. »Emmanuel, librairie Ptyx (Bruxelles)
« Faites un gros tirage ! Succès de masse assuré ! C’est sûr que ce livre va être défendu par les libraires. »Claire, librairie Livres au Trésor (Liège)
« On n’a qu’une envie : avoir la même famille que Sapienza. Les déambulations de cette gamine dans la rue sont délicieuses. Un vrai plaisir ! »Jennifer, librairie Soif de lire (Strasbourg)
« Une plongée au coeur de la Sicile qui donne envie de lire tout Sapienza et de revoir les films de Gabin. »Antony, librairie Gibert Jeune (Paris)
Ca donne envie de nous suivre, non ?????
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Après "Démon", Thierry Hesse nous offre un autre grand roman
(parution le 23 août aux éditions de l'Olivier)
Marcus se retrouve confronté au coma de son frère Carl mystérieusement tombé par la fenêtre du cabinet d’assurances de Metz qu’il dirigeait depuis quelques mois avec un dénommé Stern.....
Les deux frères sont nés à Metz dans les années 60 : Marcus, l’ainé, après avoir quitté le domicile familial à l’âge de17 ans, a multiplié les voyages et les expériences avant de s’installer à Roubaix comme professeur d’ethnologie.
Carl a suivi, en revanche, un parcours plus traditionnel : il travaille depuis 20 ans dans une mutuelle comme statisticien et a fondé une famille. Personne ne s’explique le brusque revirement lorsque celui-ci décide de suivre l’énigmatique Stern, dont il devient en quelques semaines l’associé et l’amant.
Si l’affection entre les deux frères -qui après avoir été séparés pendant des années- est sincère, les tensions sont palpables à chacune de leurs retrouvailles. L’incompréhension atteint son comble lorsque Carl annonce à Marcus qu’il va dépenser l’intégralité de son héritage pour s’associer au fameux Stern. Pourquoi Carl, cet homme rangé, et qui semble heureux entouré de sa femme et de ses 3 enfants va t-il prendre ce risque ?
Thierry Hesse nous tisse avec beaucoup de finesse et une bonne dose de sarcasme cette chronique fraternelle. Mais l’intention romanesque dépasse largement le cadre du roman familial en nous conviant à suivre les grands changements sociaux et politiques des années 70 à nos jours en France.
Que ce soit pour nous narrer le rachat d’une société mutualiste, nous décrire une petite rue de Barcelone ou nous détailler un ébat amoureux, la plume est alerte, précise, fluide.
Bref, un roman d’une grande intelligence et d’une grande richesse.
352 pages de bonheur !
Marcus se retrouve confronté au coma de son frère Carl mystérieusement tombé par la fenêtre du cabinet d’assurances de Metz qu’il dirigeait depuis quelques mois avec un dénommé Stern.....
Les deux frères sont nés à Metz dans les années 60 : Marcus, l’ainé, après avoir quitté le domicile familial à l’âge de17 ans, a multiplié les voyages et les expériences avant de s’installer à Roubaix comme professeur d’ethnologie.
Carl a suivi, en revanche, un parcours plus traditionnel : il travaille depuis 20 ans dans une mutuelle comme statisticien et a fondé une famille. Personne ne s’explique le brusque revirement lorsque celui-ci décide de suivre l’énigmatique Stern, dont il devient en quelques semaines l’associé et l’amant.
Si l’affection entre les deux frères -qui après avoir été séparés pendant des années- est sincère, les tensions sont palpables à chacune de leurs retrouvailles. L’incompréhension atteint son comble lorsque Carl annonce à Marcus qu’il va dépenser l’intégralité de son héritage pour s’associer au fameux Stern. Pourquoi Carl, cet homme rangé, et qui semble heureux entouré de sa femme et de ses 3 enfants va t-il prendre ce risque ?
Thierry Hesse nous tisse avec beaucoup de finesse et une bonne dose de sarcasme cette chronique fraternelle. Mais l’intention romanesque dépasse largement le cadre du roman familial en nous conviant à suivre les grands changements sociaux et politiques des années 70 à nos jours en France.
Que ce soit pour nous narrer le rachat d’une société mutualiste, nous décrire une petite rue de Barcelone ou nous détailler un ébat amoureux, la plume est alerte, précise, fluide.
Bref, un roman d’une grande intelligence et d’une grande richesse.
352 pages de bonheur !
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