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mercredi 19 novembre 2014

Pour bien comprendre pourquoi TOUT LE MONDE aime les américains !!!!


"Tout le monde aime les Américains : et autres enquêtes en Afrique et dans le monde musulman" de William Tanner Vollmann (Tristram)

Durant une dizaine d'années, de 1993 jusqu'en 2002, William T. Vollmann a beaucoup séjourné en Afrique et dans le monde musulman. À Madagascar, il s'est mêlé aux populations les plus miséreuses. En Malaysia, comme en République du Congo et dans l'ancien Zaïre, il a côtoyé les insurgés et séparatistes de tout bord. En Somalie, il s'est embarqué avec les Marines. Et en Irak, en Afghanistan ou au Yémen - où il s'est rendu au lendemain des attentats du 11 septembre - William Vollmann a approché, du plus près qu'il l'a pu, la réalité et les causes de la haine de l'Amérique. L'auteur de Gomorra, Roberto Saviano, écrit : «Vollmann raconte ce que sont l'Histoire et l'humanité, et sonde tous les aspects de cette dernière. Rien de ce qui est humain ne lui est étranger. Dans ses livres-reportages, il est là, enfoncé dans la réalité qu'il explore. Raconter la misère de l'homme, la toxicomanie, la prostitution, l'exploitation farouche ne signifie pas être attiré par l'abjection, ou exalter la dégradation. C'est voir son propre temps plus clairement et rechercher dans les traces du présent, tel un archéologue, les sédimentations du passé, là où l'homme demeure identique à lui-même, dans sa soif de pouvoir, de sang, de conquête.» Tout le monde aime les Américains et autres enquêtes en Afrique et dans le monde musulman s'inscrit, après Le Roi de l'Opium et autres enquêtes en Asie du Sud-Est, dans la série des volumes consacrés aux reportages que William Vollmann a menés sur le terrain, partout dans le monde. Ces textes impressionnent autant par la profondeur de leurs vues et leur puissance d'expression que par l'engagement de l'auteur. S'il a vécu les situations qu'il nous raconte (à la première personne), Vollmann donne surtout la parole aux protagonistes eux-mêmes - qu'ils soient victimes ou bourreaux. Il fait entendre leurs récits, leurs justifications. Et ce faisant apparaissent des vérités dont seule la littérature, portée à ce niveau d'humanité et d'empathie, peut rendre compte.
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