«La station thermale» de Ginevra Bompiani (parution le 2 octobre aux éditions Liana Levi)

Un livre sensuel et attachant sur la féminité, la séduction et l’âge que Ginevra Bompiani qualifie elle-même de roman de «mélancomique».

Une station thermale. Un paradis supposé. Un de ces lieux conçus pour rendre aux femmes fraîcheur et beauté. Un lieu où le temps est suspendu et les rencontres essentielles. Trois femmes et une fillette vont y passer quelques jours. Hors du monde, loin des hommes, elles nouent des liens, s’observent, chacune dans son secret. Lucy, la fillette, s’ennuie et n’a d’autre occupation que débusquer ces secrets, comme un petit chien de chasse. Giuseppina, « impératrice au ralenti », extravertie et sûre de sa beauté passée, profite sans réticences des plaisirs du moment. Les deux autres, Lucia et Emma, doutent des soins et d’elles-mêmes. Elles espéraient pourtant passer un peu de temps en «exquise vacance de soi». Ce lieu qui faisait semblant d’être un centre médical soigne t-il aussi les maladies de la vanité ? Peut-on échapper à ce que l’on est?
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